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 [BG] Drae'l Niliel

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AuteurMessage
Drae'l Niliel

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Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 15/06/2009

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MessageSujet: [BG] Drae'l Niliel   [BG] Drae'l Niliel Icon_minitimeLun 15 Juin - 15:45

Le soleil dardait ses premiers rayons de la journée sur l'ensemble de la ville de Sombrum. Les doux effluves de parfums floraux mélangés à la fraîcheur enivrante de la rosée du matin emplissaient l'air de belles promesses. Déjà, les nombreux habitants de la ville parcouraient les rues et ruelles à leur guise selon le cheminement de leur pensée. Certains visitaient les échoppes, laissant leur regard parfois enjoué vagabonder sur les étalages. D'autres, marchaient droit devant, le regard fixe, ne sinuant que pour éviter leurs congénères. A quelques rares moment, ceux ci, plongés dans leur pensée, manquaient une marche, ou trébuchaient maladroitement, suscitant les rires et moqueries de leurs voisins directs. Les nargoliths tendait peut être a la perfection, ils n'en demeuraient pas moins assujettis à la gravitation et à leur enveloppe charnelle.

Un chat, soudain, apparut sur la corniche d'une demeure jouxtant le balcon sur lequel, une jeune demoiselle, Drae'l Niliel était son nom, admirait, les yeux encore empli de la douce et chaleureuse insouciance de l'enfance, les merveilles que lui offraient la ville et les jardins alentours. Quand son regard, argent de par ses iris, se posa sur l'animal idolâtré de ses compères, elle ne le quitta plus des yeux, espérant pouvoir être l'unique destinataire d'un quelconque présage lui étant destiné. Muette d'émotion, plissant ses paupières afin d'avoir une image plus nette, chaque geste, chaque mouvement étaient alors analysés pour entrevoir les arcanes de son futur.
L'animal au pelage gris, répétant sans cesse les mêmes gestes, semblait renifler le sol à la recherche de la piste d'une proie. Quelques minutes passèrent tandis que le félin devenait de plus en plus pressant et agité. Un monticule d'humus remua tout à coup. Tout s'emballa. Une souris en sorti d'un bond fulgurant. En un temps record, elle atteint le coin de la bâtisse, poursuivit par son prédateur tout aussi zélé. Un cul de sac, elle était piégée. Son agresseur, désormais sur de sa victoire s'apprêta à lancer l'assaut final. Au moment même ou celui ci s'élança d'un bon, toute griffes dehors, un second chat, sans doute venu de l'étage en dessous se retrouva entre les deux premiers protagonistes. L'impact était inévitable. L'usurpateur se cabra et mis ses pattes en avant pour atténuer le choc. Malheureusement, il ne put éviter les griffes qui lui tailladèrent le haut du crâne. Agité par un mouvement de douleur, il projeta l'autre infortuné par delà la gouttière qui tomba une dizaine de mètres plus bas sur les pavés de la rue.
Il se produisit alors quelque chose qui ébahit la jeune nargolith. La souris, au lieu de fuir, vint tenter de soigner les plaies de son sauveur qui se lassa faire. Alors qu'elle était plongée dans ce spectacle pour le moins incongru, une voix s'éleva derrière elle. Son frère la rappelait à l'ordre. Elle avait encore tant de travail à effectuer.. Lorsqu'elle se retourna pour jeter un dernier coup d'œil aux deux animaux, ils avaient disparut.
La journée se poursuivit comme tant d'autres auparavant. Des exercices d'écriture, de calcul dans lesquels elle excellait, ou bien de simples taches ménagères, constitutives de son éducation. Bien que modestes, ses parents ainsi que ses frères et sœurs tenaient à lui donner les meilleurs chances possibles pour amener gloire et renommer à la maisonnée, parfois même au dépend des autres membre de la famille. Ce soir justement, elle aurait l’immense honneur de porter une missive à un puissant seigneur. Ce serait pour elle, l’occasion de lui présenter ses hommages et de s’attirer ses bonnes grâces. Cela faisait un mois déjà qu’elle s’y préparait. Combien d’heures, de jours passés à apprendre les écrits et diverses opinions de ce noble dont elle ne savait rien ?
Déjà le soleil achevait son cycle. Chaque toiture, enrobé d’une aura orangée accueillait les derniers rayons de la journée. Sa mission allait débuter.
Pour l’occasion, elle portait une robe raffinée qui mettait sa silhouette en valeur. Long et effilé, ce vêtement spécialement conçut pour sa rencontre avec l’un des hommes les plus influant de Sombrum lui saillait à ravir. Elle était de couleur noire se contrastant parfaitement à ses cheveux d’un blanc laiteux. Un fin liseré blanc parcourait l’ensemble de la robe de haut en bas, rappelant quant à lui la teinte pâle de sa peau.
De la fenêtre, toute la famille la regardait s’éloigner, un léger sourire sur le coin de leur lèvre, signe d’encouragement.
Dans la rue, nombreux ne pouvaient se défaire de son envoûtante beauté. La tête haute, le dos droit, elle essayait d’ignorer ces dizaines de regards posés sur la moindre partie de son anatomie.

La jeune messagère parvenait enfin à sa destination. Un instant immobile face à la somptueuse demeure de son hôte, elle s’élança le pas sûr. Arrivée à deux mètres environ de la porte, celle-ci s’ouvrit violemment, claquant le bois dont elle était faite sur la pierre dure. Un homme, apeuré, courant à tout vitesse, sorti de l’ouverture. Dans un mouvement de recul, Drae’l voulut se protéger, mais l’homme ne s’arrêta pas à sa hauteur, il fuyait quelque chose. Un cliquetis provenant de l’autre coté de la porte retint son attention. Soudain, un sifflement, son cœur s’arrêta net alors qu’un filet de sang coulait déjà sur sa joue, puis un second qui passa loin. Les cliquetis recommencèrent de plus bel alors que déjà, derrière elle, les bruits de pas s’étouffaient. La seconde volée de carreau n’atteignit pas non plus son but. Au lieu d’abattre le fuyard, le trait perça la jambe droite de la jeune fille tétanisée. A cet instant, le temps sembla s’arrêter. Un cri de traversa sa gorge alors qu’elle s’effondrait sous son propre poids sur toute la largeur de l’allée. Au travers de ses plaintes, elle ne percevait plus le monde extérieur, seul son mal la préoccupait. Après un moment qui ne parut qu’une seconde, elle ressenti un impact au niveau de sa hanche, puis plus rien, le néant. La douleur eut raison de sa conscience.

A son réveil, la lumière, éblouissante, la força à refermer immédiatement ses paupières. Une voix virile s éleva alors pour la rassurer, probablement alerté par ses mugissement qui suivirent son éveil :

« Calme toi, tu es en sécurité au château du seigneur Kaan, mon château. Nous sommes en train de panser tes blessures mais il te faudra du temps pour récupérer, ta maisonnée est prévenue. Je reviendrais d’ici une heure pour répondre aux questions que tu te poseras. Je laisse l’un de mes gardes du corps veiller sur toi. Il est de la race des Gorlaks. N’ai crainte, il est aussi efficace dans son travail qu’il n’est répugnant. Avec lui, tu ne risques rien. »
Sur ces mots, une charnière grinça et la porte se referma doucement. Que s’était il passé ? Pourquoi ne ressentait elle plus la moindre sensation dans sa jambe droite ? Enfin, pourquoi le seigneur lui-même restait il a son chevet ? En effet, de nombreuses questions l’assaillaient. Une odeur acre avait envahi la pièce, et seule une forte respiration dans un coin sombre de la pièce rompait le silence.
Désormais habituée a la lumière du jour qui filtrait pas une fenêtre placée a quelques coudé seulement sur sa gauches, elle regardait fixement l’origine de la respiration sans pour autant pouvoir distinguer quoique ce soit. En effet, le gorlaks, situé du coté de la fenêtre, se servait de cette lumière éblouissante pour éviter le regard de la jeune fille. Résignée et fatiguée, Drae’l Niliel finit par sombrer une fois encore dans le sommeil.


- …. o …. Hé …. Ho … Hého, m’entendez vous ? Enfin ! Vous reprenez vos esprits. Je désespérais de pouvoir vous réveiller. Comment vous sentez vous ?

Après un temps qu’elle exploita pour remettre ses idées en bon ordre, elle répondit sur le ton le plus respectueux possible :

- Bien messire, grâce a vous, si ce n’est ma jambe que je ne puis bouger..
- Je suis navré de cela, mais dans l’état actuelle des choses, vous ne serez plus capable de vous en servir a nouveau. J’ai néanmoins peut être une solution pour remédier a ce mal, en parti du moins. Mais avant cela, je voudrais vous compter ce qui s’est produit le soir ou vous vous êtes fait attaqué.

Un instant, il se tut afin de bien organiser ses idées, puis reprit sur le même ton :


- Voyez vous, beaucoup de personnes mal intentionnées voudraient se servir de mon influence pour améliorer leur condition sociale, et souvent ma vie est mise en danger pour cela. Ce qui s’est passé il y a deux lunes maintenant, c’est que l’une de ses personnes a tenté de m’agresser pour arriver à ses fins. Mon garde du corps ici même, il montrait le coin de la pièce empli de pénombre, fut mis à distance par les soins de complices afin de m’isoler. A grands peines, j’ai réussit à me sauver, la suite, vous la connaissez. Mon agresseur m’a poursuivit jusqu’au dehors, m’assaillant de ses carreaux. L’un de ses traits vous a effleuré le haut de la joue, un autre vous a percé la jambe, sectionnant le nerf sciatique. Vous vous êtes évanouie quelques secondes après. Par la suite, l’assassin s’est enfui, ne m’apercevant plus. Mes serviteurs vous ont recueillis, puis soigné, mais les sévices subits par votre jambe étaient déjà irréparables. Je suis désolé…

Dans un instant de lucidité, La jeune infirme se souvint de la scène prémonitoire. Un chat, une souris, un autre chat…. Sa mine devint grave, des larmes coulaient timidement de ses joues alors qu’un profond sentiment de fatalité la pénétrait. Le seigneur, fronçant un sourcil reprit la parole :


- Que se passe t’il mon enfant ? Vos pleurs ne témoignent aucune tristesse pour votre infirmité, alors pourquoi donc ?
- C’est que, mon seigneur, les dieux m’avaient prévenus… Par l’entremise de l’animal sacrée, ils m’ont fait entrevoir ma destinée, mais je n’ai été capable d’y faire quoique ce soit.
- Je vois… Contez moi le message que nos Dieu vous ont envoyé.

D’une voix monocorde et grésillante, elle raconta aussi fidèlement que possible les évènements de la matinée. Au fur et à mesure de son histoire, les traits de son interlocuteur se durcir peu a peu jusqu'à obtenir un faciès emplit de tristesse.

- Ma chère, je comprend désormais votre douleur, néanmoins, permettez que je vous dises ceci. Ce message n’était pas destiné à vous prévenir du danger. L’auteur de ce message désirait vous voir accepter votre condition. A vrai dire, la plupart des prémonitions qui nous sont expédié par l’intermédiaire de nos idoles félines sont indéchiffrables. Seulement en de rare cas, ces missives se trouvent être suffisamment claire pour envisager le futur. Sans doute a-t-il un projet vous concernant. Projet qui ne serait possible sans ce qu’il vous est arrivé, et je crois maintenant en deviner la raison.

D’un instinct paternaliste, et sans doute pour atténuer l’impact de ses prochaines paroles, il s’assit sur le rebord du lit ou maintenant, Drae’l, la tête tournée, regardait fixement le mur.

- Vous n’êtes pas sans savoir que notre société condamne les défauts corporels telle que l’obésité ou dans le cas présent, une infirmité qui nuirait fortement à l’esthétisme. Cependant, il existe un moyen pour vous de pouvoir réutiliser cette jambe inerte.

Intéressée, spontanément, retournant son visage vers son interlocuteur, la nargolith le supplia de poursuivre.


- Un art ancien permet de manipuler ce qui est sans vie. En de rares occasions, il nous a été permis de voir certains nécromants mouvoir leur membre uniquement grâce à la puissance de leur magie noire. Dès aujourd’hui, je vous prends sous mon aile. Si vous le voulez bien, je vous mettrais en relation avec l’un d’entre eux, il se nomme Deleketh. Quand bien même j’exècre son caractère, j’admire sincèrement ses capacités. Je ne vois que lui pour vous être d’une quelconque utilité. Il vous enseignera la nécromancie, et vous permettra de marcher a nouveau, je l’espère. Vous m’avez peut-être sauvé la vie par le passé, à moi d’essayer d’améliorer la votre désormais.

Se redressant de toute sa hauteur et prenant une pause solennelle, il lui demanda sans détour.

- Voulez vous tout apprendre des arcanes de la nécromancie ?

Face a son destin, Drae’l Niliel Dhestar se résigna sans trop attendre.

- Oui, je le veux.
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[BG] Drae'l Niliel
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