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 Le vice d'Azyr

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2 participants
AuteurMessage
Azyr'Shaan Saddlerian

Azyr'Shaan Saddlerian


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Age : 36
Date d'inscription : 01/02/2007

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MessageSujet: Le vice d'Azyr   Le vice d'Azyr Icon_minitimeDim 18 Fév - 10:13

Depuis quelques nuits déja un enlèvement avait été commis, une jeune enfant a peine agée de 10 ans avait été cruellement retiré des ruelles ou elle accourait dans les boisé non loin de sa demeure dans les forêts ou résidaient sa nombreuse famille. Ses parents, oh pauvre nargolith ils sont désormais séparé depuis ce qui semble des siècles de leur toute dernière, celle en qui l'espoir d'une futur alliance avait été placé telle une rose dévoué au coeur d'un amour monaitaire. Azyr l'observait depuis quelque mois, lui qui dans ses recherches incessante pour ses ingrédients alchimique avait par hasard découvert ses landes bourgeoise. Azyr qui était descendant d'une famille des plus fermé, la ou le seul plaisir étant personnel, ne pouvant partager ce qui grandissait en son âme tel la vipère de ses rêve.

Un mince linge, le même utilisé pour recouvrir sa main gauche, avait été appuyé avec violence et sournoiserie sur la bouche de cette petite créature au teint pâle. Un cris étouffé, un regard soudain apeuré, sa voix ne laissant que le chants des oiseaux bercer les feuilles des arbres, si flamboyant ils étaient. Recouvrant d'un bandages les petits yeux si doux de celle-ci, aposant un long baiser sur les lèvres de la petite, les lèvres de l'agresseur imbibé d'une substance concocté par lui-même avait pour but d'endormir dans de profond sommeil au contact des lèvres de la petite fleur que le prêtre portait dans ses main squeletique. Inspirant profondément le parfum pénétrant de sa chevelure de satin, il la pris par les mains et glissa la petite femelle dans un sac remplis de plantes mystérieuse et inconnue de bien des regards.

La route du retour a travers ses landes et forêt, portant dans son sac une jeune mortel, les regards des passant curieux a la grosseur et au poids étrange du sac de l'alchimiste. Un sourire épuisé et malsain apparu l'instant d'un éclair sur les lèvres assèchés d'Azyr a la vue du temple du Seigneur, la ou tant de fois il s'y retrouvait, seul... Ouvrant l'épaisse porte ouvrant sur une entré majestueuse, devant une salle éclairant une croix voué a Narshoul, sa demeure, sa maison, son recueil spirituel. Tournant vers la gauche, observant tout autour, prenant soins d'être a l'abri de tout regars, activa un levier, le regard furtif, enclanchant ainsi une dalle a ses pied, pivotant, débouchant vers un petit esclalier, qui dans sa modestie diriga le prêtre et son cruel sac vers un sous sol aux milles facettes. Un tombeau reposant dans l'ombre d'un coin de la salle était recouvert d'une toile de satin noir ou un brodé en forme de *S* était découvert aux teintes d'or et de rouge. Portant le sac près de celle-ci, dénouant le noeu lentement, son coeur palpitant plus rapidement que généralement, il en sortit nargolith dont il nomma Lamia, comme pour toutes celles enlevé précédemment, et la glissa dans le lourd tombeau a l'odeur renfermé de tristesse. Refermant le tombeau créant un crissement rauque et grave, il repartit vers l'escalier, sac a nouveau léger matériellement, mais aussi lourd que le roc par son essence.

Sa respiration légèrement haletante, il ce dirigea d'un long pas, sa robe ample trainant derrière lui sur une distance d'un mètre, vers son rituel banc, pour ce recueillir a nouveau comme chaque jour, capuchon voilant son crâne, main jointe sous sa robe.
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http://alexace.kanak.fr
Ilish'Shaan Saddlerian.

Ilish'Shaan Saddlerian.


Nombre de messages : 141
Localisation : france
Date d'inscription : 26/01/2007

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MessageSujet: Re: Le vice d'Azyr   Le vice d'Azyr Icon_minitimeMer 21 Fév - 15:56

Comme à l’accoutumée, Ilish’Shaan se rendit dans le sous sol du temple, portant avec lui un large sac ou tintaient de nombreux et sordides instruments et flacons, s’entrechoquant paisiblement à chacun de ses pas. Il descendit les marches, arborant son éternelle attitude d’autorité austère et froidement désintéressée, prenant soin de refermer le passage derrière lui et d’allumer une modeste torche. Pénétrant dans la crypte lugubre, il pris soin d’allumer les innombrables bougeoirs qui se trouvaient aux quatre coin de la pièce. L’air ambiant était chargé d’un air froid et sec ou flottaient les volutes grisâtres d’une antique poussière, se soulevant en de légers nuages à chacun des mouvements du nécromancien. Une fois le funèbre lieu alimenté par une lumière faiblarde et vacillante, Ilish’Shaan plaça sa torche sur un socle prévus à cet effet, dirigeant ses pas vers le tombeau ou reposait la pauvre enfant, dont les cris étouffés par les larges parois de la tombe dans laquelle elle reposait, constituaient une symphonie de larmes et de pleurs à laquelle les statues environnantes et décrépies répondaient par un morbide silence.

Ilish’Shaan dégagea la plaque qui fermait la tombe d’un geste lente et mécanique, il avait déjà reproduit ce geste tant de fois que celui ci semblait s’être presque ritualisé. A la vue de son visage, la petite fille cessa de gémir, se figeant en un masque de terreur. Le nécromancien, sur le visage duquel ne se lisait pas la moindre expression, se pencha pour saisir le corps de la petite, le portant tranquillement vers une large table de bois située au centre de la pièce. Il vérifia les liens qui maintenaient l’enfant et commença à disposer des chaînes rouillées à ses poignets et ses jambes, en des gestes chirurgicaux et précis. Le nécromancien en un grand soupir pris place sur une chaise, se trouvant au niveau du visage de l’enfant qui , désespérée, semblait tenter d’évoquer la pitié chez son tortionnaire par un regard noyé de larmes.

Ilish’Shaan ne réagissait aucunement, ses traits figés en une barrière émotionnelle et morale implacable, observateur méthodique de l’attitude de l’enfant, analysant les gestes et les tentatives absurdes de survie de la petite d’un œil froid et méthodique. Il plaça sa main sur le bâillon que portait sa victime, lui adressant quelques mots au creux de l’oreille avec un calme déconcertant:

« Tu peut crier petite, nul ne t’entendra sinon moi. »

Il ôta le bâillon d’un geste doux et lent, reprenant ensuite sa place sur la chaise de bois, tandis que l’enfant se mettait à hurler à l’aide de toutes ses forces, se débattant avec violence, les liens d’acier rouillés commençant à ronger sa chair impitoyablement. Ilish’Shaan ferma les yeux, écoutant les hurlements de sa victime résonner dans les sombres corridors de son esprit. Pensif, il pris lentement son carnet en main, notant scrupuleusement ses observations sur le comportement de la jeune captive.

Au bout de quelques minutes, l’enfant cessa de hurler, haletante et à bout de forces. Elle tourna son visage apeuré vers le bourreau qui continuait à noter tranquillement sur son carnet le fruit de ses pensées.

« Pourquoi faites vous cela monsieur? » demanda elle en une plainte, sa gorge nouée d’angoisse.

Posant sa plume dans l’encrier avec un geste raffiné, il ferma son carnet et ses yeux en un seul et même mouvement, répondant avec une douceur et une tendresse malsaine.

« Je fait cela par amour mon enfant. Par amour… »

La répétition du terme « amour » portait avec elle une mélancolie sans pareille, comme si le simple mot suffisait à emplir d’amertume le cœur d’Ilish’Shaan qui durant le long instant qui suivis, garda les paupières closes, luttant contre les larmes qui venaient lentement lui brûler les yeux.

« Vous aimer faire du mal aux enfants? » poursuivis la petite d’une voix tremblante.

Ilish’Shaan se leva doucement, portant son regard de nacre vers les grands yeux vert de la petite fille. S’installant près d’elle, puis caressant lentement de ses longs doigts squelettiques les cheveux de sa victime.

« Autrefois…On m’a pris tout ce qui m’était le plus cher. La vanité et l’orgueil ont contribués à détruire ma vie. Le fourbe et le traître ont unis leurs efforts pour ravager mon âme et balayer comme une tempête tout ce que je m’était évertué à bâtir.»

Ilish’Shaan marqua une pause, poussant un léger soupir en laissant glisser son pouce sur la joue de la petite.

« Je n’ai rien contre toi mon enfant et je te le promet tu ne souffrira pas. Je vais te guider vers des steppes ou nul mal ne pourras plus te frapper, ou tu ne connaîtra plus ni la faim, ni la soif. Le douleur ne seras plus qu’un souvenir que tu oubliera peu à peu face aux merveilles qui te seront offertes en ta nouvelle vie. »

La petite pris une mine étrange, la confusion s’emparait de ses pensées et une expression de doute nimbée d’effroi se dessina sur son visage.

« Pourquoi vous me faite ça à moi monsieur? Je n’ai jamais fait de mal à personne… » dit elle d’une voix timide et angoissée.

Souriant tendrement, Ilish’Shaan déposa lentement un baiser sur le front de la fillette suscitant chez elle un profond étonnement. Par la suite il repris la parole avec un sourire qui se voulait particulièrement rassurant.

« Je sais très bien tout cela mon enfant…Tu est l’innocence incarnée et c’est pour cela que je vais t’offrir le paradis. Tu va vivre à jamais en un monde ou tout tes rêves seront réalité. Je t’en fait la promesse mon enfant. »

« C’est vrai monsieur? » demanda elle, totalement perturbée par la teneur des propos de son bourreau.

Ilish’Shaan porta sa main doucement à une petite fiole qui se trouvait à sa ceinture, débouchant celle ci il l’approcha du visage de la petite.

« Je ne pourrais mentir à une si jolie petite fille. Bois ceci et tout tes rêves seront exaucés. » dit il en portant la fiole vers les lèvres de l’enfant.

La petite fille hésita un instant puis fermant les yeux elle laissa le breuvage couler dans sa gorge.

Ilish’Shaan souriant tendrement regarda l’enfant sombrer en quelques secondes dans le sommeil le plus profond, perdant littéralement connaissance. Il repris alors une expression froide et austère, se mettant au travail avec une vitesse inhabituelle. Il disposa devant lui son sac de cuir, sortant de nombreux instruments d’autopsie parfaitement aiguisés, conservés dans un état de propreté irréprochable. Il les alignait devant lui méthodiquement, prenant ensuite soin d’enfiler de grands gants de cuir noir.

Il s’approcha de l’enfant inconsciente et commença à autopsier le corps encore palpitant de vie de celle ci, observant le fonctionnement du cœur et des différents organes internes, prélevant certains éléments organiques scrupuleusement découpés pour les placer dans de petits flacons transparents. Il procéda à de nombreuses expérimentations sur le corps inerte avant d’observer tranquillement le vie quitter le corps de la dépouille. Il pris par la suite de nombreuses notes dans son carnet, portant une attention particulière à la rédaction de toutes ses observations avec une attitude des plus cartésiennes.

Il enfila ensuite à nouveau ses gants pour prélever certains os de la carcasse, les ôtant avec soin pour ensuite les faire bouillir dans un grand chaudron pendant qu’il pratiquait la découpe en petite morceau du reste du corps. Une fois les os convenablement nettoyés de toute vestige charnel, il les rangeant dans un sac bien particulier, comme pour les conserver à un usage futur bien précis…Les autres éléments du corps de la défunte furent placés dans un grand sac hermétique.

Ilish’Shaan se mit alors à faire le grand ménage du lieu, effaçant toute trace de sang sur la table, le sol et ses précieux instruments. Il pris ensuite route vers la sortie, portant avec lui les différents sacs sur son dos. Il vérifia avec soin que nul ne se tenait en le temple et marcha vers les étendues boisées de Sombrum, évitant tout attroupement de foule et ne prenant que de petites ruelles sordides. Une fois dans les bois, il jeta le sac contenant les restes au fond d’une crevasse naturelle, conscient que les animaux sauvages de la région ne tarderais pas à dévorer chaque petit morceaux de ce corps avec soin.

Observant les restes tomber vers les profondeurs de la gorge de terre qui lui faisait face, il laissa s’échapper quelques mots de ses lèvres.

« Voilà ton paradis mon enfant…Fait de doux rêves… »

Il tourna les talons, reprenant lentement sa marche vers la cité endormie tandis qu’au loin derrière lui les loups se disputaient déjà la dépouille de l’enfant, leurs grognements résonnants jusqu’au plus profond de la forêt, illuminée par une lune spectrale…
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