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 Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art

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Scylla'Aeva

Scylla'Aeva


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MessageSujet: Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art   Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art Icon_minitimeMar 5 Juin - 18:12

En feuillet, disposés cote à cote, étaient glissés dans les étagères de sombrun ces écrits.

L'Art

On le dit reflet de la nature même de celui qui le produit, image reproduite de son essence et âme.

Image d'un individu, un groupe, un peuple...
Image de sa philosophie, ses valeurs, ses buts...

La question demeure, pouvons nous vraiment confirmer, cette thèse?
C'est, au gré de ce traité, ce qui sera tenté d'être fait.
Confirmer, ou infirmer, cette thèse, main dans la main avec le factuel.

Ouvrir un oeil averti, le porter vers la fenêtre de l'Art, pour y entrevoir les réponses, y dénicher la compréhension.
Puisse cette ouverture, et ces acquis nous cultiver eux-même sur la culture des autres.
Car toujours, nous gagnons à savoir.


Dernière édition par le Mar 5 Juin - 18:19, édité 2 fois
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Scylla'Aeva

Scylla'Aeva


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MessageSujet: Re: Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art   Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art Icon_minitimeMar 5 Juin - 18:12

Art Hastane :

L’Art Hastane, dit Art Lumineux, est un sujet à approfondir. Bien que plusieurs mauvaises langues puissent prétendre à son manque de profondeur, on peut parfois lui déceler certaines nuances intéressantes, au gré de son histoire. Par contre, il faut prendre la peine de souligner que pour les Hastanes, l’Art est un aspect plutôt… secondaire de l’existence. Un moyen, et non une fin en soi, en somme. Un moyen d’approcher mais surtout illustrer trois aspects, trois finalités désirées de leurs existences. La Foi en leur dit Juste, l’Amour et la Grandeur Hastane. L’Art en tant, au même titre de la vie Hastane commune, contrôlé, évalué, par le Clergé d’Odéon, il peut être perçu comme hérétique lorsqu’il déroge le moindrement aux thématiques, et principes sus et sous mentionnés. Cette censure est proclamée voire demandée, de par le peuple Hastane en général, salutaire à l’Ordre. Ces aspects, plutôt limitatifs en soi, rendent leur art limité lui-même en partie.

Traitons d’abord et en premier lieu des types d’art, dans l’actualité Citrienne.

Théâtre : Axé vers la tragédie, il porte sur les trois grandes et principales thématiques. Les pièces se déroulent à l’occasion, clairsemées, voire rares. Les pièces mises en scène tendent à reproduire situations quotidiennes, ou idéalisées. Très souvent, des leçons morales sont passées, à travers ces pièces, transitant en même temps qu’un flot d’émotions. Tantôt idéalisant le culte, le respect des traditions, les bienfaits d’une Monarchie d’ordre divin (quoi qu’il est plus rare de voir une allusion à la royauté dans une pièce, les auteurs étant peu enclins à ce que l’allusion soit mal interprétée, ce qui nous en conviendrons pourrait être fatal), l’amour fidèle et pur, ces pièces sont propagande au gré du divertissement offert eu peuple.

Musique et chants : Les mélopées, et chants Hastanes tendent vers la douceur, balancés cependant entre la réjouissance, la glorification ou la mélancolie. Les thématiques principales, encore une fois, demeurent respectées, comme un carcan dont l’Art ne peut se défaire. Le rythme se doit, bien souvent au cours des mélodies, d’être respecté rigoureusement. Donc, au cours d’une pièce musicale Hastane, il sera bien rare de remarquer un changement de refrain. Peut-être est-ce dû à une naturelle prédisposition à l’Ordre, ou bien est-ce conçu justement pour mener à l’esprit des masses l’idée de son respect. Encore une fois, les paroles des chants cadrent bien avec la triple thématique, et n’en dérogent.

Danse : La danse Hastane, se fait souvent au gré de bals. Elle se veut chaste, raffinée. Sur les chants doux, et lents, elle ne peut être que semblable. Il sera surprenant, plausiblement, de voir un hastane danser autrement qu’en couple, et ailleurs qu’en une soirée, un événement festif, ou un bal. Encore une fois ce type de danse se veut très ordonné. Calqué sur les précédentes thématiques, et collé à la musique Hastane, il n’en déroge.

Peinture et sculpture : Sur les toiles, aperçues dans la cité Hastane, sans mal on peut remarquer la nette tendance à la netteté des traits, à la présence de couleurs vives, de pastels, de beaucoup de mise en lumière négligeant bien souvent l’apparition d’Ombre. Tout ce qui peut être ombreux est représenté dans les toiles religieuses, pour faire office d’avatar maléfique, bien souvent terrassé. On peut aussi remarquer la fréquente apparition de personnages, sur les toiles, vitraux, fresques. La plupart du temps, ces personnages font face, ou regardent en face. Peut-être là une allusion au besoin de « vérité », de « mise en lumière ». Qui plus est, on peut remarquer que rares sont les personnages autres que les Hastanes à apparaître sur les oeuvres (encore une fois, en figures fortes, ou bénéfiques. Il appert parfois un visage d’une race non-hastane, en position ennemie, ou de soumission, ou d’infériorité) qui laisse entrevoir l’idée de la Grandeur et Supériorité Hastane tant prisée de par ce peuple. Les représentations miseront beaucoup sur le réalisme, les Artistes Hastanes répugnant bien souvent l’Abstraction, ou le Flou. Les sculptures, elle, tendent à êtres faites de marbre blanc, de bronze coulé, et poli. Parfois même d’un métal nommé « Justicium ». Encore une fois, pour illustrer luminescence, la source de ces matériaux est évidente. Pour souligner à son tour la grandeur, les statues sont usuellement hautes, plus grandes que nature, au port fier, triomphant… presque hautain.

Architecture : Les bâtiments Hastanes sont souvent bâtis en pierre des champs taillées, avec complément en bois (ces bois étant souvent massifs, solides, comme le chêne.). À l’image même que veut se donner le peuple Hastane, grands, hauts, massifs, solides, se tendant vers la lueur solaire. Plus hauts que décorés, ses bâtiments s’élèvent vers le soleil avatar de leur fameux Juste. Le bâtiment le plus « orné » demeure le temple, avatar d’une foi dite sans failles. Sa beauté et grandeur sont faites pour éluder ce que sont les autres bâtiments, faisant de lui en quelque sorte, le bâtiment « principal » de la cité même. Les plantes, fleurs, sont –selon les dires d’une artiste hastane- vivants s’élevant, nécéssitant, la lueur de l’Astre Juste, éclatant en couleur et grâce illuminés de cet Ciliane Lueur. Ces fleurs, et plantes, en somme, demeurent un hommage à leur Cilias, et sans mal on devine pourquoi Citria regorge de tant de jardins avec un ordre, encore une fois, rigoureux.

Arts Arcaniques : Les Hastanes se disent ouvert, aux Arts Magiques de toutes forme. Cependant, selon ce que j’ai pu dénoter, ils sont pratiqués non point comme finalité, mais à dessein. Selon deux sources, bien particulières, par contre. Soit ces pouvoirs sont dits « tirés de leur Très Haut », et en étant pratiqués, sont part de son œuvre sur ces landes, soit ils sont usés dans le but d’approcher la Triple Finalité sus mentionnée (L’amour se plaçant un peu en arrière plan dans ce domaine, qui concerne surtout la Grandeur, et bien entendu la foi.) Il est évident que les Arts dit sombres, tel l’Art nécromant, est rigoureusement interdit, et hérétique, de fait.

Écriture : Je délaisserai ici les écrits plus fonctionnels, très présents en Citria. La documentation sur les aspects fonctionnels, usuels, martiaux, religieux sont omniprésents en Citria. Et, de fait, parait il que les deux livres les plus lus de par la population Hastanes demeurent le Codex, et les Préceptes Religieux. Leur vie impliquant un absolu d’ordre et de foi l’impose. Mais hormis tout ceci, il est important de souligner qu’une forme d’écrit plus… artistique existe bien en Citria. La poésie, et les récits épiques occupent une place prépondérante dans les coutumes. Encore une fois, portant leçon et valeurs comme étendarts. Et respectant rigoureusement la Triple thématique, sauf rares exceptions.

Il est ensuite important de traiter de l’Histoire de l’Art. Bien que la société Hastane soit traditionaliste, et que les courants et domaines d’Art n’ayant que peu changé, il y a certes au au gré des décades, des années, divers changements s’étant produits, ou quelques périodes ayant déteint justement sur le courant artistique étroitement lié avec le quotidien et la philosophie du Royaume.

Histoire de l’Art Hastane :

Aux premiers âges de la société Hastane, l’Art avait consonnance purement religieuse. Dévolu à Odéon, à part entière, il demeurait un hommage perpétuel, de par la représentation au gré de toutes les formes artistiques de légendes, ou d’icones. Ou du Juste et sa progéniture eux-même. Les premières toiles du Royaume de droit Cilian conservées sont exécutées sans système d’Ombre-Lumière. Il s’agit, pour la plupart, de tracés colorés, représentations toutes plus lumineuses les unes que les autres, sans la nuance même des ombres, nécéssaire pourtant au réalisme.

Le premier courant , petit à petit, vint à s’éteindre. Les plus nantis et raffinés des Hastanes recherchaient Gloire, personnelle ou de leur peuple entier, devenant mécènes au prix de se faire présenter sur les toiles à consonance religieuse ou glorieuse, ou même en portraits. Se scindant alors un peu du culte à proprement parler, les œuvres présentèrent de plus grandes nuances (apparaissent ici les premières nuances « ombre »-lumière) donnant au portrait un ordre, un réalisme plus grand. Certes, la transition prit plus d’un siècle, mais le résultat fut l’apparition du courant réaliste au sein de l’Art Hastane.

Avec l’avènement des cœurs noircis, advint un type d’Art dit « inquisitorial ». Il représente officiellement les Ombres, le mal en tant que tel, et la plupart du temps sa destruction par ce que la société Hastane catégorisait comme Juste, Bon, et Lumineux. Des toiles représentant les buchers, incarnant le mal sous des formes noires, démoniaques, dramatisant les scènes, coupant en partie le contact avec le réalisme pour idéaliser et teinter le réel d’une perception, vit le jour

Un autre ajout, récent d’environ un millénaire, implique la représentations de paysages. Certes, il appert que des débats houleux, accueillirent cette nouvelle révolution artistique au sein du peuple Hastane. En effet, la nature, représentée sous forme de paysage, sans présence dite fruit du Très Juste, fut considéré par plus d’un Hastane comme un blasphème. Un schisme artistique se produisit alors, des suites de ce nouveau courant. Une rivalité interne, rixtes verbales, s’ensuivirent. Il fallut que le Roi de l’ère lui-même, Emerick D’Hastane, intervienne pour éviter que ne se répande de par trop la polémique interne qui était sur le point de faire transiter de pauvres artistes paysagistes au rang de cœurs noircis. Il trancha en faveur des instigateurs du nouveau courant, qui décidément prenait de l’ampleur, au gré de l’argument comme quoi la nature en tant que tel n’est pas rigoureusement apanage de la Créatrice, Aeltisis. Ainsi donc, les ardeurs se calmèrent. D’ailleurs, depuis la tombée de cette décision, les jardins furent vus en Citria d’un jour nouveau. Le coté fonctionnel qu’ils eurent occupés auparavant vu relégué aux jardin et champs extérieurs au murailles, pour offrir à la cité une nuée nouvelle d’espaces verts.

Depuis cette époque, la société Hastane conserve ces trois acquis artistique. Quoi qu’il n’est pas hors de l’Univers des possibles qu’un nouvel ajout artistique, se fasse, tôt ou tard, au gré d’initiatives nouvelles.

L’Ouverture Hastane : Bien que le peuple Hastane se dise ouvert, l’art est un domaine secondaire, pour la plupart d’entre eux. Pour certains, point plus qu’un divertissement. D’autres, un moyen dans lequel les valeurs Hastanes, dites pures, peuvent transparaître et être transmises bien qu’indirectement, au gré d’une propagande officieuse jumelée à celle officielle. Bien souvent, l’Art est négligé au profit d’affaires dites plus importantes, au sein du royaume, qui laisse le domaine artistique et culturel en retrait. (En prenant, par exemple, que la Bibliothèque de Citria n’ait point de précepteur, ni leur théâtre…) De plus, rares sont les Hastanes disposés à porter attention à l’Art étranger et surtout disposés à l’amener en leur cité , la bibliothèque, les murs, où les œuvres étrangères se font passablement rares, en sont la preuve. De plus, il semble que selon certains Artistes, Citria ne soit point une cité propice à l’épanouissement artistique. La système social (tant de par son ordre, ses convenances, ses règles) et le bouillonnement de la cité éloignant bien des artistes du domaine salutaire de l’onirisme, essentiel à la création. Ainsi donc… il est possible de se poser la question. L’Art serait-il talon d’Achile de la puissante Citria, cœur palpitant de la monarchie de droit Cilian ?
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Ilish'Shaan Saddlerian.

Ilish'Shaan Saddlerian.


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MessageSujet: Re: Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art   Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art Icon_minitimeMer 6 Juin - 3:03

Le nécromancien et philosophe ne put cacher sa stupéfaction à la lecture de cet ouvrage merveilleusement interessant et à la construction littéraire exemplaire.Ilish'shaan de part son caractère était quelqu'un de très soucieux quand au fond et à la forme des oeuvres littéraires.

Il put remarquer que les mèmes observations avaient été faites vis à vis des Hastanes par quelqu'un d'autre que lui...Et chose rare,sa froideur et sa rigueur habituelle laissa place à un délicat sourire apaisé.

Il prit alors sa plume et rédiga quelques mots avec soin sur un feuillet qu'il glissa près de ceux qu'il venait de lire.

"Regard analytique sur les choses du monde,
Déploit sa pureté et sa délicate ivresse,
Une plume agile qui sur son talent se fonde,
Est cette flamme que je nomme la sagesse.

S."

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Xhilyan'ntru, Mortanyss

Xhilyan'ntru, Mortanyss


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MessageSujet: Re: Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art   Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art Icon_minitimeMer 6 Juin - 17:21

D'autres feuillets vinrent s'ajouter aux précédents, visiblement rédigés d'une tout autre main. L'écriture était carrée et ciselée, chaque lettre ressemblant à une petite rune. Le papier comportait une couche assez épaisse de poussière, bien qu'il ne semblait jauni ou vieilli.

Art Mortan :

L’art Mortan, dit l’Art Macabre est très peu connu au travers des landes. Peu suspectent, ou s’imaginent les Mortanyss capables d’art; une idée probablement basée sur l’archétype du Zombie hagard et maladroit. Leur situation géographique et sociale sur les landes n’aide en rien le dévoilement de cet art; les contacts prolongés avec tous les non-Mortanyss sont évités et les ruines qu’ils habitent ne laissent entrevoir aucun travail, aucune splendeur. L’art Mortan n’est ni présenté, ni dispensé, et vous ne verrez jamais une foire ou un congrès des arts de leur cru. Ils pratiquent leurs arts foncièrement pour eux-mêmes.

Ils gardent les reflets de leurs âmes pour eux-mêmes.

Il existe deux types d’art Mortan, soit l’Art Cultuel, ou l’on représente Kalos sous toute les formes – et où la mort s’avère omniprésente. Aux yeux d’un Mortanyss, un cadavre, une charogne, est un objet d’art en soit. Ce sont des éloges à Kalos, au concept de la mort et à la famille que les Mortanyss forment.

Le second type d’Art est l’Art individuel. La plupart des Mortanyss sont des êtres très tourmentés, qui se cherchent et se sondent intérieurement. Un puissant instinct les pousse à se (re)trouver et à se (re)définir par divers moyens, dont bien évidemment, l’art. Une part de ce qu’ils étaient, fondue dans les rêves et forgée par la mort, transpire dans cet art. Comme les Mortanyss sont de provenances ethniques différentes, il n’est pas rare de voir des influences externes.

Le plus intéressant est l’art qui unifie les deux types précédemment énoncés.

Les types d’arts Mortan :
Théâtre : Les Mortanyss s’affichent, mais n’aiment pas se montrer. Aucune pièce de théâtre n’est présente en Mortancia, et il semble que cette facette de l’art soit complètement écartée chez les Mortanyss.

Musique et Chants : Malgré le sinistre silence planant sur Mortancia, il existe bel et bien de la musique et des chants Mortans. Les chances d’en entendre sont beaucoup plus grandes pendant les abysses, ou la nécropole semble prendre vie. Les instruments à percussions et à cordes sont très utilisés, mais on dénote une quasi-absence d’instruments à vent - pour des raisons anatomiques : Peu de Mortanyss ont le souffle, et encore moins respirent. La musique est jouée sur un rythme lent, et pour le profane, toutes les mélodies pourraient s’apparenter à des hymnes funéraires. Certaines compositions détiennent plus de rythme, mais toutes sont d’une incroyable mélancolie.

Le chant, quand à lui, est rare mais extrêmement impressionnant. Les Mortanyss, au cours de leur évolution, gagnent une voix spectrale, portante et étirée. Une seule voix Mortan peut à elle seule créer des jeux d’échos. Ils apellent cette discipline ‘’Le Chant de l’Âme’’. Une chorale Mortanne est tout simplement stupéfiante. Comme les Mortanyss n’ont, pour la plupart, pas à souffler, ils peuvent tenir une note très longtemps ou chanter sans arrêter. On a même entendu des Mortanyss chanter avec deux voix en même temps, prononcant et accordant des paroles différentes. La voix d’un mortanyss est un instrument en soi et le seul fredonnement A capella d’une troupe Mortanne peut équivaloir un orchestre complet et faire vibrer l’âme.

Les chants, souvent poétiques, touchent toujours le sujet d’union familiale ou celui de la nature Mortanyss dans sa globalité. D’ailleurs, ce sont presque exclusivement des chorales. Individuellement, il se peut qu’un Mortanyss soit surpris à fredonner ou à chanter une chanson étrangère, ce qui est relativement commun; ce sont des mélodies ou des chansons entendues lors de leur vie passée, aujourd’hui pâles empreintes sur leurs âmes.

Il existe une légende prétendant au summum de la musique Mortanyss, une mélodie si triste et fatalement touchante que tout auditeur mortel s’étendait et se laissait mourir après l’avoir entendue, son âme emportée et attirée au loin, envolée avec les notes. La symphonie aurait été transcrite sur une partition, mais elle a été perdue, et la plupart des Mortanyss l’ont aujourd’hui oubliée.

Danse : Étant donné leur physionomie, rares sont les Mortanyss aptes à la danse. Lors des musiques et des chorales, ils se tiennent tous droits et immobiles, effrayantes statues. La musique ne semble pas les entraîner, mais plutôt les plonger dans une transe fascinatrice.

Peinture et Sculpture : La sculpture est très répandue chez les Mortanyss, la pierre étant probablement le premier matériau jamais travaillé par ce peuple resté très longtemps troglodyte. Les œuvres ne sont jamais très grandes, et se retrouvent surtout en pièces isolées. Ainsi, gargouilles et fresques sont rares. Les personnages représentés en sculpture affichent souvent divers visages de la mort, traits décomposés, ou formes osseuses. Bien que la glorification soit omniprésente, on trouve aussi des expressions de honte ou de terreur dans les représentations. Les créations sont généralement de pierre travaillée, mais des œuvres d’abyssium existent sans conteste, probablement en guise de reliques au creu du temple interdit.

En peinture, des teintes sombres dominent, et peu de couleurs sont utilisées. Malgré la fade palette de couleur, les sujets sont extrêmement diversifiés. Paysages, portraits, natures mortes…on retrouve de tout. Malgré tout, l’agencement des sombres et ternes couleurs parvient à retirer toute vie à l’image d’une fleur épanouie ou au visage d’une femme vivante et bien portante. Nombre des toiles sont si pauvres en couleurs qu’elles semblent composées de teintes de gris. Cet aspect est probablement du à l’existence que les Mortanyss ont longtemps passée sous terre, dans les ténèbres.

Creusant parmi leurs mémoires dérangées et leurs souvenirs déformés, les peintures et sculptures Mortannes sont toutes plus ou moins abstraites. Aucune censure ne semble exister, ni être nécessaire – d’ailleurs, moult œuvres sont tout bonnement dégoûtantes ou dérangeantes.

Architecture : Ayant aménagé des ruines, les Mortanyss ne semblent porter aucun attrait à l’architecture. Le seul exemple éminent est le temple de Kalos, composé de pierres grises. Quelques arches simplistes ornent le bâtiment. Depuis de récents événements, il semble que les Mortanyss portent une attention aux différentes formes d’architectures sur les landes.

Arts Arcaniques : Les Mortanyss s’accordent pour reconnaître la magie arcanique comme bien à part de la magie divine. Ils font d’ailleurs des Arcanes une science et un art; certains éternels y vouent l’entièreté de leur existence. Ils font couramment référence à la nécromancie comme ‘’L’Art’’, à laquelle ils apportent une grande importance spirituelle.

L’Art est la capacité de donner forme grâce à l’esprit. La magie aussi. La magie est donc un art. Certains Mortanyss évoluent sous une forme leur permettant de mieux embrasser les arcanes; cette forme d’art est donc omniprésente chez eux, et très développée.

La magie y est utilisée à la fois comme fin et moyen, puisque certains éternels y semblent prédestinés et que leur contact avec l’éther est indéniable. Encore là, aucune censure n’est émise. De par leur curiosité naturelle, tous les domaines sont pratiqués, bien qu’adaptés.

Écriture : La mémoire lourde et l’âme criante, les Mortanyss n’hésitent pas à écrire. Que ce soit des études ou réflexions sur leurs propres natures, ils n’hésitent pas à passer de nombreuses heures de leur non-vie à faire couler l’encre. Bien que les écrits religieux abondent, il ne s’agit pas que de glorifications; beaucoup d’ouvrages philosophiques sont produites et s’entremêlent avec les écritures du culte. Aussi, la poésie ne leur est étrangère bien que les thèmes portent plus sur le spirituel que le sensoriel.

Leurs légendes stipulent que de très anciens écrits contiendraient tous les secrets et l’histoire de chacune des âmes Mortannes. L’écriture s’élève ainsi donc à un rang sacré pour eux, et que cette forme d’art est une des clés de l’âme.

Histoire de l’Art Mortan : Les premières tribulations de l’art se sont produite avant même que les Mortanyss n’émergent à la lumière. Dans leur sombre repaire, les souvenirs venaient déjà les hanter et se formulaient sous forme d’art; sculptures rudimentaires, fresques et dessins…Avec le temps et le développement de leurs moyens, mais surtout grâce aux contacts avec les vivants, leur art s’est raffiné, tout en se définissant jusqu’à ce qu’il est aujourd’hui. Kalos et son culte ne sont jamais contrevenu dans le développement de cet art – les prêtres eux-mêmes étant souvent les principaux artistes.

L’Ouverture Mortanne : Malgré la susceptibilité de chaque Mortanyss de s’adonner à l’art, il est soit exclusivement partagé entre eux, dans le cas de l’Art Cultuel, ou reste une affaire plutôt personnelle et intime, dans le cas de l’Art Individuel. Ils ne démontrent aucune initiative ou envie de partager cet art, qui serait, selon eux, aussi incompris que leurs propres personnes. Par contre, ils se démontrent plutôt réceptifs aux ouvrages étrangers qui sauront les toucher; l’art étant, après toutes conclusions, universel – au point de traverser d’incroyables frontières.
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Scylla'Aeva

Scylla'Aeva


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MessageSujet: Re: Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art   Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art Icon_minitimeMer 6 Juin - 23:18

Un oeil argenté embrassa les écrits
Une mémoire acharné se souvint des battements
Des ailes poussiéreuses d'un papillon de nuit
Qui sur son mur, écrivirent simplement


Papillon vit, papillon vole,
Ne vous approchez plus,
Car le savoir déja raffole,
Des âmes très dévolues.

Pas un mot, pas une demande,
Le savoir est libre et gratuit,
Bien que des livres se vendent,
La curiosité elle est nantit.

Grâcez-vous de ce rapide cadeau,
Qui vous attends sage tranquille,
À la suite de vos précédents travaux,
Afin qu'ils deviennent un et milles.


Lisant le tout, un coeur se réjouit
Le dit Génie avait écouté sa demande, ses paroles
En silence, simplement, Scylla sourit
Décidée à continuer ses ambitions les plus folles.
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MessageSujet: Re: Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art   Traité Anthropologique Artistique -¤- Reflet d'Art Icon_minitime

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