Périgrines, arts et écrits.

Voici belle lurette que Scylla errait sur la lande.

Incertaine des derniers changements au sein de la République qui se cherchait et semblait s'être retrouvée, mouvance perpétuelle entre ombre et lumière, dont les miasmes s'entremèlaient, Scylla semblait, à l'image de la République, se chercher elle-même.

Les dernières révolutions avaient rendu et l'Institution, et la jeune femme, plus latentes, incertaines. En phase de réflection.

De la retraite aux Cents-Pointes de la jeune femme, quasi-monacale, où elle se permettait sporadiques étude des arts transitant jusqu'en cité Illégale, peaufinement de ses acquis musicaux, Scylla réfléchissait. Songeait à terminer enfin son Traité de Culture et d'Art, qui se devait d'englober totalité des peuples teiliens.

La cité des Cents-Pointes, vide d'intéret tout alors qu'elle grouillait par moment de monde, là où les paroles se réservent au murmures, aux prix, transactions, où les musiques lancinantes qui s'élèvent de ces lieux sont somptueusement ignorées. Car la Cité Secrete, à son sortir, impose que l'oubli soit fait ou feint.

Un lieu d'ombre, une retraite fermée. D'où Scylla songeait émerger, histoire de tâcher de terminer son oeuvre.

Elle Le loua, d'avoir déjà terminé travail concernant l'Art Mortan, qui lui était désormais interdit. Et l'Art Hastane, qui l'avait ennuyée par son manque de profondeur. Avant de progresser vers le sortir de la cité des Cents-Pointes. Pour se remettre au labeur.

» Annonce et correspondance du Majeur - Les Arts et la Culture