La dette 577 ans avant aujourd’hui
Dans une nuit sans lune, les éléments se déchainaient au-dessus de leur tête. D’énorme gouttelette frappait la tête des deux ombres parcourant les sombres rues de Citria. Leur botte martelant dans un rythme de course le pavé, ceci faisant exploser les flasques d’eau sous le choc implacable de leur jambe. Le plus grand des deux essoufflé par le parcours tira violemment sur la main dont il tenait jalousement la possession. Surpris par l’arrêt inopiné de son camarade le jeune nargolith se résigna à poursuivre le chemin en marchant. Son regard rougeâtre se posant sur tous les objets l’entourant émerveillé par la grandiose confection de la cité qu’il parcourait et cela malgré la noirceur environnante.
- C’est ici! s’exclama le plus grand des deux.
Poussant dans un geste lent et minutieux la porte de bois. Il se dessina au travers l’ouverture un homme revêtu d’une lourde armure de plaque. L’homme baissa la tête dès qu’il aperçu les deux nargoliths, résigné comme un esclave devant son maître. Le chevalier la Hyre ne savait pas ce qui lui attendait, mais il était sûr d’une seul chose depuis ces 20 dernières années il c’était donné corps et âme a sa cité et en la cause d’Odéon. Peut-être bien qu’il aurait une mort honorable pensa t-il après tout. Une voix froide et profonde retentit là même qui avait 20 ans auparavant scellée son destin.
- Illyah cavalier, j’ai espoir que vos dernières années furent réjouissante.
Serrant les poings, le chevalier répondu aussi froidement que le nargoltih.
- Cavalier… je suis désormais le Chevalier la Hyre, nargolith, que me veux-tu?
Haussant des épaules, complètement indifférent à la remarque du hastane il poursuivit son discours.
- Soite, Cheva...lier la Hyre... je vous présente ma progéniture. Vestrial, ce petit incapable est la honte de notre lignée mais bien qu’il soit la honte pour le domaine dont nous voulons le formez. Ce jeune nargoltih possède des capacités physiques hors du commun pour notre race. Ce pourquoi la Hyre, que je vous ai choisi.
- Je vois, alors vous attendez à ce que je forme ce nargolith au combat?
- Ima à tout les cinq ans, je reviendrai voir le progrès de Vestrial et surtout que son esprit ne fût una corrompu par votre… cilias… et n’oublie pas chevalier, brise ce pacte et tu en payeras chèrement ta trahison.
Giflant du revers de la main Vestrial, le regard sévère posé sur lui.
- Soit assurer Vestrial, tu sera toujours perçu par tes semblables pour un rustre, alors déteste tes semblables et si un jour tu juge que ton sort n’était pas ton destin… tu sera quoi faire…
Un sourire étrange se forma sur les lèvres du nargolith, puis ce retournant ensuite en direction de la sortie. Il disparu comme il avait apparu, seul une ombre lointaine semblait s’éloigner à grand pas. Les traits du jeune nargolith ce froissa, toisant avec arrogance le chevalier de la tête au pied. Puis prenant la parole, parlant d’une voix lente et suave.
- Esclave, je désire à boire.
Empri d’une soudaine rage suite aux dernières paroles, le hastane empoigna violemment le jeune nargolith par le collet. Lui souriant ironiquement, il le balança avec la même violence contre le mur. Celui-ci se frappant contre le mur, s’écroulant inconscient au sol.