« On raconte souvent, en bonne compagnie, attablé près d’un feu agréable chez Mirna, que la mort peut se cacher derrière chaque sourire, chaque ombre allongée, chaque parole bienveillante et bien sûr derrière n’importe quel visage familier. Il s’agit là d’une croyance populaire pour les plus sceptiques, d’une certitude pour les plus paranoïaques qui n’osent affronter la vision de leur propre ombre et d’un passe-temps cruel pour ceux aimant mystifier, charmer, ensorceler les douces prunelles d’une jeune fille de bonne famille. Pourtant, un Nargolith au nom imposant, à la stature respectable et à la lame imparable en aurait fait les frais, pas plu tard que la nuit dernière. Il s’agirait même d’un Ner’Val reconnu pour ses entourloupes multiples et son réseau tentaculaire. Un Nargolith ne quittant jamais le pas de sa chambre sans être accompagné de son Ombre protectrice. Pourtant au moment même ou la pénombre s’étendait sur les Landes, au moment même ou l’Ombre elle-même célèbrait sa victoire sur l’Astre solaire, Asylum, de son prénom, fut foudroyé sur place par on ne sait quelle sorcellerie. Les Lames à son service le désertèrent, le laissant seul face à sa mort imminente. Car nul ne peut se mettre entre un Homme et sa destiné, aussi important et prestigieux soit-il, tout ce qui fut battit sera détruit, tout ce qui fut dit sera oublié, tout ce qui fut chaire ne deviendra que poussière.
Seul, devant la Fin, Asylum s’exclama à l’intention de la nuit, des astres et des Cilias eux-mêmes.
« Aujourd’hui je meurs, devant Vous et devant Eux. Ne laissant dernière moi qu’un simple et unique désire intarissable de vengeance. De voir mourir, souffrir et damné la ligné de celui qui plongea sa lame dans mon dos nu est ma seul et unique volonté. Maudit sois-tu, que ta propre ombre complote contre toi, que tes propres rêves t’empoisonnent dans ton sommeil, que ta propre cité te renie toi et ceux te portant assistance. Aussi petit et insignifiant que tu es, je te maudis ici et pour toujours. »
Sa respiration se fit de plus en plus lente jusqu’à s’arrêter complètement. Son corps fut aspiré par la pénombre ambiante, ne laissant derrière Elle aucun trace de l’incident.
Les paroles d’un homme sur son lit de mort sont sacrées. Elles le sont encore plus lorsqu’elles n’ont pour but que de prononcer une terrible malédiction s’étendant sur une ligné complète.
Ainsi s’achève l’histoire de celui qu’on appelait Asylum Ner’Val. Puisse-t-il trouver dans la mort ce qu’il ne put durant sa vie. »
Le narrateur se leva, puis profita de la cacophonie ambiante pour discrètement sortir de la taverne. Personne ne put reconnaître son visage ni son accent étrange, il s’agissait sans doute d’un étranger qu’on ne reverrait plus jamais.
Était-ce l’Assassin? Asylum lui-même? Ou encore un Témoin de la scène? Nul ne pouvait déceler avec certitude l’identité du narrateur, une Ombre parmi tant d’autres à Sombrum, la Cité aux milles et un visages.
[HRP: Salut, voici un Post RP pour expliquer IG mon départ de la race Nargolith et probablement du serveur. J'ai vécu d'agréables moments avec vous tous, puissiez-vous vous montrez digne du Sang et de l'Ombre!
P.S.: Pour ceux désirant pousuivre cette "Quête", envoyez moi des PMs sur les actions que votre personnages entreprends et je tenterai de vous diriger un peu.
Bon jeu à tous!]