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 [BG] Khâur'g Ghör, l'abomination

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Khâur'g Ghör, Gorlak

Khâur'g Ghör, Gorlak


Nombre de messages : 3
Age : 34
Localisation : Québec, Québec
Date d'inscription : 02/01/2011

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MessageSujet: [BG] Khâur'g Ghör, l'abomination   [BG] Khâur'g Ghör, l'abomination Icon_minitimeDim 2 Jan - 13:56

Khâur'g Ghör; l'abomination.

Description physique : Devant vous se dresse un énorme colosse. Chacun de ses muscles semblent avoir été découpés au couteau avec la plus grande minutie possible; s'il aurait s'agit d'une statue de marbre, son créateur aurait eut la main la plus experte des landes. D'une taille avoisinant les deux mètres, l'énorme créature semble être extrêmement massive. Pour certains individus, le Gorlak est considéré comme un géant, une vraie bête de guerre. Contrairement à ses comparses, le guerrier possède une seule canine, proéminente, du côté droit de son énorme gueule. La canine gauche semble être complètement détruite, ne laissant voir qu'une légère base de celle-ci dépassant de sa bouche béante. Deux minuscules yeux jaunâtres, cachés au milieu de son visage grossier, hideux, marqué par les efforts de la guerre et les multiples combats que le guerrier eut pu avoir traversé : cicatrices, points de sutures, peau recousue pour remplacer certaines parties de son visage ayant subis les ravages du combat. Un énorme anneau traverse son nez, ainsi que deux anneaux à son oreille droite seulement.

En permanence, le Gorlak semble dégager une attitude malveillante, derrière ses traits grossiers et sévères en permanence.


Description psychologique : Agressif et colérique; deux mots qui décrivent le mieux possible l'énorme bête de guerre qui se dresse devant vous. Les traits sévères en permanence, il ne semble pas être enclin à la rigolade ni même au plus simple des plaisirs. Les multiples guerres traversés et les combats gagnés ont forgés le mental de ce guerrier pour en faire une brute sanguinaire. Élitiste de la race Gorlak, il prône avant tout la loi du plus fort, la seule loi à laquelle il porte un certain respect.

Rien n'est trop déloyal pour venir à bout d'un adversaire. Sa mentalité : vaincre, peu importe la manière dont il doit s'y prendre. Rester au sommet de la chaîne et rompre les chaînons.


Lieu de naissance : Luk'Maar., bien qu'il erre un peu partout.

Âge : Indéterminée, dans la fin vingtaine environ.

Histoire

---

« Ils étaient attablés. À la taverne, les cris de joies et de festivités s'élevaient, la boisson coulait à flot et les nourritures décoraient l'énorme table centrale. Les Gorlaks s'y donnaient à coeur joie. Une autre bataille de remportée; une victoire de plus à ajouter à leur liste. De l'autre côté de la taverne, là où les échos de la fête commençait peu à peu à se perdre, un vieillard était assis accompagné de quelques guerriers. Ils étaient là, prêt à écouter les derniers racontars d'un fou qui irait probablement rejoindre le Mortulum... »

La bataille avait été aisée. Les guerriers Gorlaks s'étaient rapidement déferlés sur la plaine, embrochant, tranchant, écrasant et tuant tout ce qui se dressait sur leur passage. L'effusion de sang venait tout juste de débuter que l'on aurait pu croire que le tout était déjà terminé. La vivacité et la combativité des Gorlaks les menaient encore vers une victoire assurée. Les têtes roulaient sur le sol, le sang se déversait. Un amoncèlement de cadavres décorait la plaine d'une bien grotesque façon. Les Gorlaks entonnaient déjà le cri de la victoire. L'immense filée de guerriers verts pouvaient être visible à des lieux à la ronde, alors qu'elle pénétrait dans le petit village. Au loin, une silhouette était visible. Droite, grande, énorme. Elle restait là, sans bouger, au milieu de la plaine, son énorme lame reposant sur son épaule...

« Ici, quelques parties des textes étaient complètement illisible. Des mots raturés, des bouts de pages déchirés, arrachée. L'on aurait presque pu croire que certaines choses tenaient à être caché. Néanmoins, la brève histoire semblait recommencer un peu plus loin dans le vieux livre poussièreux, abîmé par les années. »

L'on aurait presque pu croire à une véritable carcasse ambulante. Un Gorlak grotesque, hideux, répugnant mais qui, à travers son regard aux traits grossiers et sévères, laissait voir une énorme dose de haine et de pure agressivité. Les rumeurs courraient au sujet de l'Abomination. L'on disait qu'il guerroyait depuis sa toute jeunesse, chacune de ses blessures étaient un trophée ajouté à sa collection : les plus grosses étaient les plus prestigieuses. Son visage en était tout aussi décoré que son buste : d'énormes cicatrices qui venaient ajouter une touche de colère sur le visage endurci, des points de sutures qui venaient ajouter une nouvelle histoire à raconter à son sujet et des greffes de peau qui venaient recouvrir des parcelles monstrueuses de son visage. Plusieurs parties de celui-ci, dit-on, avait été arrachées, brulées. Les Chamans s'étaient occupés d'ajouter plusieurs marques de guerre sur le mastodonte : trophée de guerre; des morceaux de chaire de ses victimes. Une véritable abhérration ambulante qui parcourait les sentiers de la guerre.

Khâur'g Ghör. La bête de guerre avait été vue sur plusieurs champs de batailles. Sans pitié, il s'amusait, dans le plus implacable des sérieux, à faire couler le sang et répandre la destruction sur son passage. Pillage, tuerie, destruction. Des mots qui venaient à qualifier la bête.


---

Le Gorlak se tenait droit, au centre de sa petite chaumière. Il était assis sur une chaise qui, à tout moment, risquait de s'écrouler sous la masse de muscle qui se tenait sur celle-ci. Bière en main, il réfléchissait; si des gens auraient été présent ils auraient pus voir, pendant un bref moment, l'image d'un sourire, grossier, mais qui en restait tout de même un.

«Détruire et ravager. Des mots que l'immense guerrier ne connaissait que trop bien. Maintes et maintes fois il s'était retrouver face à une caravane marchande, qu'il s'était retrouver devant une petite chaumière, isolée, au bon milieu des bois. Il se souviendra toujours des cris de souffrance, de la mélodie que portait à ses oreilles le déchirement de la chaire et le fracassement des os. Des bruits qui, pour un individu normal, ferait naître un sentiment de malaise. Pour le Gorlak, ce n'était qu'une berceuse qui montait à ses oreilles. »

Il porta l'immense chope à sa gueule, en calant le contenu d'un trait.

« Piller. Comment un Gorlak ne pouvait-il pas réagir face à ce mot? N'importe lequel Gorlak, n'importe lequel, se retrouve les yeux illuminés devant un butin, devant un éventuel trésor. Les objets de valeurs, les armes, les armures, les femmes : tout. Tout doit être pillé, tout doit être emmené. En guise de trophées et de biens personnels. »

Ses minuscules globes oculaires étaient rivés sur les flammes dansantes du foyer, flammes qui, peu à peu, commençaient à dépérir. Leur danse empli d'une si grande énergie semblait défaillir à petit feu. Un grognement, tout simplement, s'échappa de la gueule du colosse, alors que le bruit retentissant de sa chope se fît entendre contre la petite table en bois.

« Trahir. Une amitié ne dure jamais éternellement. L'immense Gorlak le savait. Il l'avait vécu plusieurs fois. Comment quelqu'un pouvait-il croire s'en sortir alors qu'il tentait de s'accaparer les biens de l'abomination. Les trésors de guerre étaient sien, tout simplement. Il n'avertissait personne, mais, ils avaient tôt fait de le savoir. Se débarrasser d'un boulet à son pieds, rien de bien difficile, après tout. »

Puis, calmement, il se redresse, empoigne une bûche de sa main démesurée; bûche qu'il vint lancer dans le feu, dans l'infime espoir que les flammes reprennent de leur ardeur habituel.

« Brûler. Ne laisser aucunes traces. Ne laisser aucuns survivants. Ne rien laisser. Sa vue se plaisait toujours à voir une maison brûler; la paille nourrit les flammes tellement bien. Le crépitement du bois, la chaleur qui se dégageait des lueurs orangées, les cris qui provenaient, à l'occasion, de l'intérieur des maisons. Tous n'étaient pas vide, il éprouvait un certain plaisir à voir les occupants tenter de s'enfuir. Un odieux plaisir. »

La flamme reprit finalement de son intensité, alors que le Gorlak se tenait toujours devant celles-ci.

« Abaddon, celui qui motive les envies meurtrières de la bête. »

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