Krol ki

L’être malfamé claudiquait laborieusement, il traversa le pont et se rendit à la taverne. Durant le trajet, il attirait l’attention. Son corps déchu frôlait le torturé. De violant traits parsemaient son corps toujours enveloppé d’une couche de sang sec. Des ecchymoses encore plus grosse les une que les autres s’ajoutaient. Personne n’osa venir le voir, son état horrifiait.

Il entra finalement à l'intérieur de la taverne. Sa tête relativement ronde, quelque peu déformé, pivota vers la gauche. Son regard s'immobilisa vers la tavernière. C'est ensuite qu'il pris la direction du bar, marchant toujours aussi péniblement. Prêt du comptoir, il interpela la tavernière en donnant quelques coups contre celui-ci.

- Une bière. j'ai foutrument souaf !
* Dit-il de son ton purement gorlak, très rauque*

L'employer s'exécuta par la suite, elle remplit un pichet à la hauteur de ses attentes, puis lui servit face à lui. Il le cramponna d'une main avare, puis se l'enfila comme jamais au par avant, la soif du gorlak parut gargantuesque.

Ensuite, il pigea dans sa bourse fixé à son ceinturont, puis déposa contre le comptoir une somme plus que convenable.

-Un deuxième, mon ventre en réclume !

La tavernière pris le contenant vide, et le remplit de nouveau. Elle lui tendit par la suite en lui offrant un sourirre bien prononcé. Le gorlak pris son verre, puis se releva presque momentanément. Il alla se morphonde contre le banc d'une grande table, là ou quelques nargoliths à leurs affaires discutaient.

Les regards se tournèrent vers lui, instannément un sourirre lui vint. Il leva sa bière bien haut dans les airs, puis dit d'un ton stoique et évocateur :

- Je suis Krol'ki... Durnier survivant du groupe de guerriers, Mor'at'or, ça mu fait purtament plaisair de vous voir, MUSSA !

D'un signe présentatif, il abaissa légèrement la tête. à la suite, il s'enfila une deuxième bière qu'il n'eut le temps de savourer. Aussitôt engloutit, il précipita le verre vers la table dans un claquement bruyant, puis gronda fièrement à la gloir non seulement de lui-même, mais de ses défunts mussa.

-HARRRRRRRRRRRRRRRRRR