Après l'incident, quelques Nargoliths décidèrent d'appeler les lambeaux de la Garde de Sombrum pour débarasser le corps. Dans leur bonté d'âme, les gardes amenèrent le corps inconscient de Maësel dans l'auberge tout près du temple. Dans sa chambre, Maësel ne se rendit pas compte du passage des jours au dehors. Pendant qu'à l'extérieur se succédait lunes et soleils, le corps du diplomate se couvrait peu à peu de pustules et de cicatrices résultants de leur éclatement. Nu comme un ver, son corps couvert d'atrocités, Maësel tentait tant bien que mal de lutté contre le poison voyageant toujours à travers ses veines. Cette divine punition, peut-être l'avait-il mérité, mais maintenant, il en subirait les conséquences à tout jamais.
La fièvre en lui montait et personne n'était à son chevet. Toujours prisonnier du royaume des rêves, il s'agitait violemment sous les dommages que causait le poison à son corps. Ses cris perçant forcèrent l'aubergiste à partir à la recherche d'un Nargolith ayant quelque pitié pour ce personnage désormais défiguré par le châtiment qui lui était infligé...
Mais en Sombrum, il n'y a aucune pitié et cela, le jeune Maësel l'avait appris à ses dépends...