Bon d'accord ce journal stupide est un interlocuteur à l'oreille putride. Certes.
Bien je ne sais plus ou j'en étais, et ça n'a pas d'importance. Bien, je me suis pris d'affection pour les formes de combat martial au fur et à mesure. Disons que je trouvais dans la masse mon arme de prédilection. Lorsque je suis frustré ou juste un peu ennuyé me vient ce besoin irrationnel de frapper dans les murs ou les arbres à grands coups de masses. Le bruit, la force, l'eclat tout est parfaitement coordonné dans une véritable orgie pour mes sens. Et puis les poupées, comment cela m'est venu ? eh bien si vous vous souvenez ma soeur est morte ? Bien, je lui vouais une véritable fascination, alors j'allais dans sa chambre après mes entrainements journaliers, et je jouais à la poupée.
Il n'y a rien de ridicule là dedans, una una rien de ridicule... Je ne suis pas COUPABLE . COUPABLE *quelques ratures suivent*
un gastéropode se promenait sous ma fenêtre et alors je l'ecrasais, bruit de la mort délicieuce et frétillante, suintement de bave arrosant le corps inanimé de la laide créature.
Un beau jour on me surpris entrain de me livrer aux activités des poupées de ma grande soeur, c'est alors qu'on réfléchit sur ma façon étrange de voir les choses.
Et on m"offrit des poupées, toutes plus belles les unes que les autres, leurs centaines de regards m'observaient dans ma chambre, tous leurs cheveux noirs formaient un océan . Leurs ombres étaient magnifique, c'est comme si elles étaient vrai, dansant au gré de la lumière des bougies.
Mon existence était celle d'un enfant, qui fut dégouté de devenir adulte.
J'ai le gout du rien inexistant et pâle, le néant de la maturité, l'essence de l'ennui du vieux croupi et désséché, la confiance en soit outrancière et la fiérté familiale, l'adulte, ah l'adulte !