Illyah
Toi qui voulait me posséder plus que tout, ma douce enfant qui pleurait dans mes bras et exprimait une jalousie maladive mais belle. Toi qui devint adulte pour sortir des murs de l'enfance et venir me rejoindre en un baiser.
Je te maudis !
Ton je t'aime n'était prononcé que pour la chaire et les plaisirs éphémères, il respirait la putréfaction, la peste, la nécromancie.
Et toi, mon ange, tu as osé me lancer dans une joute contre quelques idiots et malades mentaux sans génie ? Je devais encore te prouver ma loyauté et ma puissance à les surpasser par l'esprit et le charisme ?
Una ! Tu resteras seule, mieux vaut encore la nature que toi, petite garce. Reste donc dans les bras de ta raison, de te bêtise, reste dans ton rêve d'arrogance puéril, ton rêve de pouvoir. Que ton ordre se dissipe, que ton cœur souffre pour ce qu'il a osé faire .
Tu es l'avatar de la honte, tu as voulu et oser m'humilier dans cette compétition ignoble. Je la vomis ! Je vomis tous mes sentiments sur ton visage de poupée violée sur l'autel de l'ignorance , tu seras arrosé par le flot du sang , tu seras contaminé par les baisers de tous tes piètres amants.
Ton corps ne sera qu'une horrible chose, telle la harpie, ta poitrine tombant, des griffes te poussant, tes cheveux devenant hirsute. Tu n'auras pas l'odeur de jasmin de la succube, mais la puanteur haïssable d'un rat.
Et toi qui voulait être chat et panthère ? Tu n'es qu'une Nargolith comme les autres, ta banalité atteint des sommets, et tes mises en scènes ne sont qu'un pauvre théâtre délabré et sans public.
Dans mon esprit une voix répète : Tue la salope, tue la salope !
Adieu, Que ta vie soit belle, objet de mon dégoût.