Les yeux de Narshoul, par Ilish'shaan Saddlerian.
Illumination mystique dédié au seigneur Narshoul et à sa digne représentante terrestre l’honorable entre toute Dame Sergorath.
(Note: L'auteur décline toute responsabilité quand au contenu philosophique de cette oeuvre pouvant ètre sujet à des controverses et à de mauvaises interprétations.Cette oeuvre est à considéré comme une reflexion poétique et symbolique dont Narshoul notre seigneur est l'unique et divine base.)
Ne prononce en vain le nom du prophète,
Porteur de toute gloire et de toute défaite,
Sous le masque nacré et le voile le plus sombre,
Se trouve le seigneur en une parure d’ombres .
Bourreau des faibles, destructeur des fausses idoles,
Il apporte sagesse à qui sait écouter et entendre,
A celui dont le regard perce la vie et vient la fendre,
Pour en tirer l’essence de tout ce qui s’étiole.
Bénis soit le père du saint esprit,
La pensée tranchante de l’acier,
La pureté du verbe parfait.
Rien n’est sinon Narshoul,
Incarnation palpable de notre « moi ».
Narshoul est à la foi l’ombre de la lune et sa clarté éclatante.
Il est le tout et le vide.
Il est le premier souffle du vent d’hivers,
Et le premier rayon de l’aurore.
Craignez la flamme noire du dévoreur de monde,
De celui qui arpente les corridors glacés de l’outre monde,
Craignez le regard glacial de la sagesse immortelle,
De ces secrets pouvant déchirer vos yeux.
Porteuse du livre sacré de la nuit,
Les pages ténébreuses de ce qui doit être,
Porteuse du flambeau des sages,
Dispersant milles bienfaits et milles colères.
Sainte Sergorath,
Que votre règne vienne sur toute terre,
Que le nom obscur de notre père,
Fasse frémir même le plus brave des cœurs.
Et les tètes s’inclinerons à l’unisson,
Face au voile morbide enfin ouvert,
Sur le grand soleil noir et intense,
Qui sommeille en nos cœurs.
La menace surgiras de chaque recoin,
Attrapant l’infidèle à la gorge,
Lui faisant recracher son blasphème,
En un dernier et ultime souffle.
Et seules les étoiles pourront éclairer,
L’éternelle nuit de notre règne,
Lorsque drapé des rayons de la lune,
Notre seigneur poseras pied en notre royaume.
Une génération viendras,
Portant en ses bras les miracles et les pleurs,
Nous surpassant en cruauté et en malice,
Les enfants des éternelles nuits.
Le règne viendras,
Les derniers enfants de la lumière,
Dévorés par les ombres,
Laissant place à l’âge du néant.
Les fantômes du monde intérieur,
Surgiront de nos lèvres,
Dévasterons les dernières poussières de lumières,
Notre conscience s’ouvrira aux chemins sans fin de l’univers.
Et nous récolterons les étoiles,
Une à une,
Avant de jeter celle ci,
Dans l’abysse infini,
Ou tout vient à naître puis disparaître,
Les yeux de Narshoul.