Un nouveau visage entra dans l'Auberge

Le silence impreignait cette ruelle se perdant dans l'obscurité envahissante d'un tôt matin bientôt présent. Un souffle de vent se fraya un chemin dans cette fière cité endormie mais pourtant si vivante. Puis, le bruit de quelques feuilles mortes survolant avec difficulté les dalles de pierres au sol si fit entendre alors que la dame avait cessée le pas depuis cette prise. Son attention n'avait pas déviée de la direction qu'elle avait entreprise avec détermination puisque son regard n'avait guère quitté la cathédrale non loin de là. Quelques silhouettes d'un semblant nargolith faisaient la discussion au loin en cette nuit où les murmures et secrets se faisait maître alors que la Lune en était le seul témoin absolu.

C'est après un long moment qu'elle se détourna d'un regard impassible et que ses yeux glacials se posèrent finalement sur Hazzile. La fine silhouette de la dame le dépassait de quelque peu mais sans plus. Mais, pourtant, ce n'était guère sur sa personne qu'elle porta une plus grande curiosité. C'était sur son ombre que projetait au sol cette Lune maîtresse. Resserant son livre rouge contre elle, elle esquissa un doux sourire à son interlocuteur. Puis, ses pas se redigirèrent docilement vers la taverne où l'ont pouvait voir les nargoliths discuter éclairer par quelques chandelles d'une des fenêtre. Dailleurs, une ombre cachée témoin de tout ces événements de l'extérieur pris fuite lorsqu'elle aperçut les deux nargoliths s'approcher.

Un grincement étouffé se fit entendre alors que la dame et Hazzile rentrèrent à l'intérieur. La demoiselle se dirigea vers une table légèrement à l'écart et pris place de manière distinguée alors que les discutions animées n'avait guère quitter les lieux.

Nombre de messages : 424 Age : 35 Date d'inscription : 13/05/2006

Hazzile vint s'assoir devant Adamya, l'observant de ses yeux pétillants d'inspiration.

"Vous avez soif ?"

Puis d'un geste désinvolte de la main, il ajouta.

"Bien sûr que vous avez soif, votre gorge doit être si sèche à force de la ménager."

Il se tourna alors vers la serveuse la plus près et commanda deux brevages quelquonques. Il reposa ensuite son regard vitreux sur Adamya et ajouta en sans sourciller.

"Vous devez bien avoir un nom? Même les Gorlaks possèdent un numéro pour s'identifier entre eux."

Il observa alors la réaction de Adamya et empoigna une pomme mûre, restée sur la table, déçut du manque de réaction de son "interlocutrice".

"C'est une plaisanterie, évidemment! Les Gorlaks ne savent point compter... Inutile de rire, mon sens de l'humour ne relève narath du burlesque, mais bien d'un sens artistique profond."

Hazzila semblait gesticulait à outrance, comme si, lui-même, croyait vraiment ce qu'il racontait.

"Pour en revenir à votre nom..."

Il prit une grande inspiration, examina la pomme quelques instants puis ajouta d'un souffle, presque irrité par son manque d'inspiration :

"Dame suffira, je crois."

Nombre de messages : 241 Date d'inscription : 28/06/2006

Yavei n'écoutant même plus la conversation, alla s'assoir buvant son verre, souriant et étant d'une beauté ténébreuse.

Il regarda le vide, semblant heureux dans sa solitude.

Nombre de messages : 235 Date d'inscription : 06/06/2006

De sa main aimable, la petite brindille taillée, crevassait luxueusement la neige de ses lèvres. La cerise, blanchit par l'épaisseur de la liqueur, flottait comme un navire, en une paisible nuit. La douce lumière de la calebombe fesait danser des nuits de folies, au plus profond de ses yeux métaliques, les flammes des bougies brûlait l'animation de son plus fou passé. Un moment de répit, puis elle se ressaisit. Elle extirpa une seconde goulée de son nectar. Dans la plus déroutante délicatesse, elle lanca :

Je me nomme Myrsha, Evaelya du prénom. Lors de mon apprentissage, ma famille me nommèrent flocon de neige.

La demoiselle esquissa un léger sourire.

Ils dirent qu'il en fut ainsi décidé, par la créateur lui-même, puisqu'il m'a octroyer une pigmentation cireuse, que j'étais unique et à la fois comme tout le monde.

Evaelya toussa quelques léger rires

La naïveté de la jeunnesse fit en sorte que je m'y plait, encore aujourd'hui.

Vint alors un souvenir, bref mais révélateur. La famille Del'Morte ne sonnait pas inconnu.

Dites-moi mon cher, quels étaient les valeurs de votre famille ? Il me semble avoir entendu de mon père, quelques paroles s'y rattachant.

Un léger sourire espiègle, tout de même intérogateur, fit exhiber son enthousiame. D'un mouvement prompt, elle raplantit le petit bout de bois, exactement où il siègeait auparavant, à la verticale, perçant la cerise.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 26/08/2006

Le Compte De'Versanys avait eu une bonne journée de marche avant de passer de son domicile familial à une bien piêtre auberge pour son goût où il avait par contre eu à débourser une somme dérisoire pour avoir droit à un matelas dur, un verre de vin mur et un pain moins sec qu'il n'aurait pu s'y attendre.

Il avait passé une nuit agitée et s'était réveillé encore perdu dans ses cauchemars quand des éclats de voix transmis par une embrasure de porte visiblement mal isolée atteignèrent ses tympans.

Personne n'était dans l'auberge la veille au soir sinon le tenancier et deux Nargoliths visiblement plus intéressés à leur chope qu'aux arrivants. De nature peu bavarde et désireux de prendre des forces avant de commencer sa vie proprement dite, il avait laissé le colosse à la chevelure flamboyante et un Nargolith aux airs de raton à leur breuvage respectif.

Il se leva, s'habilla dans des habits trop chics et trop peu pratiques à son goût et alla appuyer son oreille droite sur sa porte. Il lui semblait que quelques coqs se pavanaient à mots couverts devant une dame visiblement intéressée que par le verre qu'elle en retirait et l'intérêt flagrant qu'elle prenait à être le centre de cette parade.

Une fois certain d'avoir saisi la situation, il descendit les marches de façon tout à fait indifférente et alla commander un verre de vin à l'aubergiste. Après lui avoir laissé une pièce de plus, il s'accouda au bar, jetta un regard circulaire autour de lui. Et opta pour la table du colosse à la crinière couleur de sang qui jaugeait la situation.
-Depuis combien de temps êtes-vous du coin sir? Et si je puis pousser ma chance en votre compagnie, que pensez-vous de cet atroupement aux allures de joute dialectique de sarcasmes?

J'ai arrêté de compter après quelque temps.

Pour ce qui est de cette discution, eh bien... Je vais attendre la conclusion, si elle vient. Autrement, avec ce genre de discution, nous pouvons bien voir qui agit de quelle façon; c'est précisemment ce qui m'intéresse.

Luthic avait répondu d'une voix basse et calme à la question, bien qu'une touche d'humour était sentie dans sa dernière remarque. Il sourit poliment à son interlocuteur.

Il continuait d'observer les gens qui venaient et allaient. Il semblait se plaire dans une situation semblable. Il ne le montrait pas, mais pour un oeil légèrement averti c'était visible : il n'avait plus rien à boire et il restait là à attendre.

Nombre de messages : 241 Date d'inscription : 28/06/2006

Souriant à toutes ces affinités dépourvus de but préçis, il regardait d'un regard mince et humble les gens dans la taverne.

On pouvait décelé l'arrogance et la posture hautaine que le nargolith prenait. Regardant tout les autres gens en taverne de haut. Entourré de sa cape, son visage étant voilé par l'obscurité de la pièce, et les élans des flammes dans les chandeliers des tables environnantes.

Terminant son verre, et ne fît que lever la main, et on serveur lui apportat ravitaillement. On pouvait voir qu'on le connaissait au sein de cette taverne.

Nombre de messages : 141 Localisation : france Date d'inscription : 26/01/2007

Ilish'Shaan fit halte devant la porte de l'auberge,relevant sa lourde capuche trempée de pluie,réajustant ses effets avec des gestes lentes et précis.Passant une dernière fois sa main dans ses longs cheveux blancs pour en oter les gouttes de pluie qui le génait,il passa la porte de la taverne.

Se dirigeant lentement vers le comptoir,il n'adressa pas un seul regard aux occupants de la pièce,son visage fin et androgyne d'une paleur morbide affichant une expression froide et désinteressée.Il pris place sur un des tabourets entourant le bar,posant sa cape trempée sur le rebord du siège à sa gauche avec des gestes raffinés et calculés.

Voyant le patron s'approcher de lui pour prendre sa commande,le Nargolith aux regard spectral et brillant se contenta de désigner la bouteille qui l'interessait d'un mouvement du doigt,comme s'il ne souhaitait pas à avoir la moindre bribe de conversation avec l'intéréssé.

Le patron lui servit en silence un verre de vin avant de retourner à ses activitées,le Nargolith commença à boire seul,il sortit une feuille de son sombre veston de soie finement taillé, commençant à lire ce qu'il contenait d'un regard sans émotion,parfaitement immobile.

Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 12/10/2006

La porte s'ouvrit de nouveau, entrainant un gémissement strident de la huisserie ainsi qu'une vague humide et fraiche, résultat de la fine pluie qui s'effondrait sur Sombrum. Ignorant les murmures et les soupirs désinvoltes, une jeune femme pris tout son temps pour la rabattre contre la cloison. Une démarche, une allure féline, la transporta lentement jusqu'à une table dépourvue de vie. D'un doigté agile, elle dégrafa une délicate broche d'argent et se délivra de sa cape de velour, lourde, trempée. D'un leste mouvement de bras, Éláya pris congé de son bonnet de lin, déliant une somptueuse chevelure ébène de sirène qu'elle portait court. Elle le posa nonchalament près de l'étoffe velouteuse. Elle commenca à déboutonner son manteau court d'une grâce qui attira des regards pesant. Elle prit un temps, puis s'assied, laissant aux plus curieux qu'une tranche de la morbidesse de son corps.

Elle sorti de sa poche intérieure un petit récipient, encore plus noir que la nuit, qu'elle déposa avec douceur sur la table. Elle dénoua habilement le nerf animal afin d'y ôter le bouchon de cuir qui empèchait le contenu de s'exhaler. Une feuille de papier d'un blanc ivoire, fort épaisse, mis le nez dehors à la suite d'une petite plume raffinée.

Le tavernier s'approcha, d'un air las et éreinté et se tenta...

Mademoi....

Éláya levai la main et le congédia de sa présence, sans jamais lui lever les yeux. Il étouffa un soupir et disparut du champ de vision de la dame. Une noble posture, un visage glacial, elle trempa la lame de son arme dans l'encre et se mit à écrire.

Nombre de messages : 141 Localisation : france Date d'inscription : 26/01/2007

Ilish'Shaan ne préta aucune attention particulière à la demoiselle qui venait de passer la porte,il avait seulement écouté d'une oreille discrète le bruit de ses pas,devinant en elle une forme de grace certaine en chacun de ses mouvements.

Il termina sa lecture et fut surpris de voir que celle ci n'appréciait pas non plus les échanges de paroles sans interet,il se contenta de sourire intérieurement.Cette attitude contribua à mener ses pensées vers sa défunte épouse,elle qui possédait un si remarquable mépris d'une élégance sans pareille...

Se laissant porter par ses pensées,il continua à boire fort doucement son verre de vin,demeurant d'une immobilité iréelle,fixant le mur qui lui faisait face sans jamais cligner des yeux....

» Un gorlak dans Sombrum
» Dans son coffre fort
» Tapis dans l'ombre
» Un inconnu dans la taverne.